@article{Breeur_2022, title={Se persuader de ne penser à rien}, volume={21}, url={http://www.kulonbsegfolyoirat.hu/index.php/kulonbseg/article/view/300}, DOI={10.14232/kulonbseg.2021.21.1.300}, abstractNote={<p>J’aimerais suggérer en quoi Descartes semble conjuguer deux sortes « d’idiotie » dans son œuvre : Dans la première, il nous exhorte à nous dépouiller de nos connaissances accumulées dès le premier âge, afin d’entrer à nouveau « ignorant en ce monde ». Bref, il faut cultiver une forme d’idiotie avant de stimuler notre pouvoir cognitif. Or, dans ses lettres à Elisabeth, il conseille à celles et à ceux qui s’obstinent trop à entretenir des méditations sérieuses (par exemple sur le rapport entre l’âme et le corps), de s’abstenir de faire de la philosophie : il faut au contraire, à l’image d’un ignorant, « donner tout son temps au relâche des sens et au repos de l’esprit » (FA III, 45).</p> <p>Quel est le rapport entre ces deux formes « d’ignorances » ; voilà l’enjeu de mon propos.</p>}, number={1}, journal={KÜLÖNBSÉG (Difference)}, author={Breeur, Roland}, year={2022}, month={márc.}, pages={111–126} }